Depuis deux ans, au collège Montgomeri (Troarn), nous nous sommes achetés quelques exemplaires d’un « visualisateur », équipant pour commencer deux salles de Maths, un labo de Physique et un labo de SVT (d’une autre marque, effectivement que celui présenté par elmoglobal.com)

Les collègues concernés sont unanimement satisfaits de l’outil et saluent tous la plus-value apportée au quotidien. Dans le cadre d’un échange de pratiques, sur le temps d’une formation TUICE « à l’interne », nous avons pu faire d’humbles démonstrations de l’usage que nous en faisons en classe. Résultat : les demandes d’équipement ont explosé, toutes disciplines confondues.

De notre point de vue, les usages les plus satisfaisants en maths peuvent être classés en quelques situations types :

 le « statut de l’erreur » change réellement lorsque l’on projette facilement les travaux d’élèves en posant leur cahier sous la caméra ;
 les recherches des élèves (que ce soit lors d’activités d’intro ou à d’autres moments sur des tâches complexes) sont plus participatives car l’on peut montrer au groupe des « bouts de raisonnement » sans obliger un élève à écrire/expliquer directement face à ses camarades... même les « timides » osent plus présenter leurs idées qu’avant ;
 les tracés avec les outils de géométrie sont plus faciles à transférer car on peut utiliser des outils réels et « dimensions-cahier » (plutôt que Tracenpoche ou les outils « dimensions-tableau ») ; une version améliorée des outils sur transparents avec un rétro-projecteur, éblouissement et encombrement en moins ;
 l’avantage, enfin, de garder une trace numérique des travaux (individuels ou collectifs) en les photographiant, comme cela est souvent souligné à propos des tableaux numériques... mais avec une prise en main bien plus rapide et un coût bien plus abordable.

Nous sommes « conquis » par nos caméras. Je ne suis d’ailleurs pas exhaustif ici, me contentant de lister les usages les plus fréquents.

Jocelyn Veillot, prof de mathématiques
au Collège Montgomeri de Troarn